vendredi 12 septembre 2008

« Mme Courchesne est une émotive »

Quelques extraits révélateurs sur la personnalité de Mme Courchesne tirés d'un article de La Presse :
« La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, est une émotive. J'ai passé une heure dans son bureau de Montréal, jeudi.

[...]

L'entrevue se déroulait calmement. Mme Courchesne causait réforme, compétences transversales, sondages, drogue, violence.

L'entrevue a dérapé lorsque la question des subventions à l'école privée est arrivée comme une bombe. « Il faut revaloriser l'école publique », a affirmé Mme Courchesne.

Des mots creux qui ne veulent rien dire. Valoriser, je veux bien, mais comment ? Combien de ministres ont « valorisé » l'école publique à coups de projets « tellement formidables » ? Résultat ? Nul. La saignée se poursuit. Les parents fuient l'école secondaire publique et refusent d'y envoyer leur ado.

Les chiffres sont renversants. Dans certaines régions du Québec, un élève sur trois fréquente une école secondaire privée. Un sur trois, c'est énorme.

[...]

— Avez-vous envoyé vos enfants à l'école publique ? ai-je demandé à la ministre.

— Non, a-t-elle répondu.

[...]

« Ils sont allés au privé parce qu'ils étaient pensionnaires et que j'étais sous-ministre. Je n'avais pas les moyens d'avoir une nounou qui coûtait une fortune, alors faites attention ! » a-t-elle lancé d'une voix aiguë.

[...]

La discussion s'est ensuite égarée sur le rôle des commissions scolaires dans la « valorisation » de l'école publique. La ministre s'est énervée et a monté le ton. Elle a de nouveau justifié le choix de l'école privée pour ses enfants. Lorsque le chapitre privé-public a été clos, elle avait les larmes aux yeux.

Émotive.

« J'suis pas fâchée, j'suis pas fâchée, a-t-elle protesté. Je parle avec fougue et passion. »

La ministre a la mèche courte. En août, elle a débarqué dans le bureau d'une journaliste à la tribune de La Presse, à Québec, pour l'engueuler sur le choix d'un mot dans un article. Elle la montrait du doigt et parlait fort. Du jamais vu.

Les journalistes de la tribune ont envoyé une lettre officielle au bureau du premier ministre Jean Charest pour se plaindre de Mme Courchesne. Intimidation, ont-ils dit. »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon, elle émotive, entête, sans tact et bornée. Quand est-ce qu'elle saute et cesse d'imposer ses humeurs aux élèves et parents Québécois ?