samedi 14 mars 2009

Les Haïdas et le Québec de la Grande Nouerceur

Quelques images extraites d'un cahier d'activités d'éthique et de culture religieuse destiné à la 4e secondaire et quelques pages du corrigé extraites du guide du professeur.

On y compare deux sociétés : une autochtone de Colombie-Britannique (!) à travers une histoire dessinée dite « vraie » et une autre bande dessinée sur le Québec de la Grande Nouerceur.


« Une histoire vraie » — page 72 du cahier d'activités d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire





Ils sont sympas et ont de l'humour anachronique ces autochtones — page 73 du cahier d'activités d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire




Jean XXIII mêlé à une affaire de témoins de Jéhovah au Québec (c'est bien sûr faux) — page 172 du cahier d'activités d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire



Autre anachronisme : Ministère de l'Éducation sous Duplessis — page 173 du cahier d'activités d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire



Les chamanes de la Grande Noirceur —page 184 du guide du professeur d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire




Parallèles entre les Haïdas et le Québec des années cinquante —page 187 guide du professeur d'ECR de LIDEC pour la 4e année de secondaire

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelqu'un devrait écrire un livre du genre Pour en finir avec la "Grande noirceur".

Anonyme a dit…

La bande dessinée sur Duplessis est un bon exemple du principal message que véhicule le mythe de la grande noirceur: « Pas besoin de connaître la société québécoise traditionnelle, en fait moins on la connaît et mieux c'est, le plus important c'est de la détester et de penser que nos ancêtres étaient des idiots et/ou des malheureux. »

Anonyme a dit…

Voici une citation de Chateaubriand qui pourrait expliquer la tenacité du mythe de la grande noirceur: « Quand un peuple, transformé par le temps, ne peut rester ce qu’il a été, le premier symptôme de sa maladie, c’est la haine du passé et des vertus de ses pères. »

Anonyme a dit…

'Montrez que la culture québécoise des années 1950 est patriarcale c'est-à-dire que ce sont les hommes et non les femmes qui ont le pouvoir dans cette culture ou dans cette société.'

J'ai fait ma première et deuxième années (56-58)dans une école dirigée par les sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie... mes troisième et quatrième années dans une école dirigée par les sœurs de la Providence... en 1957, j'ai été hospitalisé dans un hôpital dirigé par les Sœurs de la Charité...

Combien d'hôpitaux, d'écoles et d'organismes de charité étaient dirigées par des femmes?

Je me souviens distinctement des années 50... c'est les mères qui 'runnaient' les foyers. Le 'bonhomme', il allait travailler et ramenait l'argent au foyer.

Si vous voulez mon avis, les femmes étaient ou ça compte... mais que voulez-vous... il y en a qui croient que le pavage des routes c'est plus important.

Les sœurs ne sont plus dans les hôpitaux et les écoles... on voit les résultats... ce qui compte maintenant, ce sont les conventions collectives et les idéologies délirantes. Et encore là, je vois encore pas mal plus de 'gars' qui poussent ces idéologies de fous de l'avant... pour ne prendre que le cours d'ÉCR comme exemple. Mais c'est vrai que ce sont des hommes roses :)

Anonyme a dit…

Je vois que dans le document, les évêques sont relégués au statut de 'chaman'. Voilà qui est bien mérité. C'est le prix à payer pour avoir 'collaboré' (quel terme approprié!) avec ces fourbes.... quoique ceux cités n'aurais JAMAIS fait de concessions à ces apprentis-sorciers.

Anonyme a dit…

Il aurait été plus intéressant (mais c'est un tabou) de se demander qui sont les chamanes aujourd'hui, les "experts" du MELS ??????