mercredi 10 juin 2009

Loyola explains why it is in court this week

Loyola is in court this week (from June 8th to 12th). Can the "pursuit of the common good" and the "recognition of others" be taught from a Catholic perspective or does it have to be secular?

The following documents found on Loyola's website outline the key issues that are at stake. The letters are perhaps the best place to start as they outline the main issues but you are also encouraged to look at the court documents themselves.

  1. First Request to the Minister - Version française
  2. Letter Explaining Positions
  3. Letter to the Editor - The Gazette 
  4. Loyola's Motion
  5. MELS defense
  6. Second Letter to the MinisterVersion française

1 commentaire:

Sonia B a dit…

Comme le Collège le dit si bien dans leur motion, ils font un enseignement qui est basé sur les enseignements de l’Église Catholique et suivant la pédagogie Ignatienne et ce dans tous les cours. Au numéro 70, ils affirment aussi que ce cours va ébranler l’éducation religieuse et moral voulus par les parents pour leurs enfants et je suis tout à fait d’accord avec eux mais ce n’est pas à moi de rendre ce jugement.

Ceci étant dit, si la cours leur donne raison, comment se pourrait-il qu’un enfant ne soit pas ébranler dans son éducation religieuse et moral Catholique voulu par ces parents, s’il fréquente une école publique, qu’il est dans l’obligation de suivre ÉCR et qu’il ne reçoit pas de notion Catholique à l’école. Est-ce que d’aller à la messe et/ou de prendre des cours de cathéchèse seront suffisants pour ne pas être ébranlés eux aussi ? Pour moi la réponse est évidente.

Un autre point que je retient c'est dans le document de la défense du gouvernement. Le gouvernement avoue que ÉCR constitue une atteinte minimale au droit à la liberté de conscience et de religion (voir 183) il se sent justifié par une certaine urgence (voir 179) et voilà pourquoi il accepte comme compromis qu'un cours d'enseignement religieux soit donné (voir 184) en plus de ÉCR dans les établissements d'enseignement privé.

Même si cela pose quand même un problème pour Loyola, et je les comprend, je me pose une autre question. Mais que fait-on dans les écoles publiques pour compenser cette perte de droits fondamentaux ? RIEN.


J’invite tous les parents qui peut être sont encore un peu septiques et les évêques du Québec à se poser fortement ces questions. Pour moi, bien que je ne soit pas contre les écoles privés, bien au contraire, un de mes fils y est allé, j'y voit là une très grande INJUSTICE pour la majorité des parents et des enfants Québécois qui fréquentent les écoles publiques.

J'espère que le juge de la cause de Drummondville sera mis au courant que le gouvernement, dans ce document avoue qu'il y a une atteinte des droits fondamentaux.