lundi 1 février 2010

Débat autour d'un dessin animé sur l'homosexualité destiné aux enfants de 8 à 10 ans



Béatrice Bourges était l'invité de J.J Bourdin sur RMC pour commenter le projet d'un dessin animé pour les élèves de CM1 (4e primaire) et CM2 (5e) sur l'homosexualité. Suit l'intervention du directeur de l'organisation « SOS homophobie » qui prétend que le modèle hétérosexuel n'est pas le « modèle dominant »...

Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l’enfant, dénonce les deux atteintes graves que l'Education nationale a récemment portées au principe de neutralité auquel elle est soumise. Première atteinte : le projet de diffusion du film « Le Baiser de la Lune », subventionné par de nombreux organismes publics, auprès des élèves de CM1 et CM2 « destiné, comme l’explique M. Watel, réalisateur du film, à aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe ». Il y ridiculise au passage « le regard archaïque d’une grand-mère sur les relations amoureuses ». Lors de sa diffusion dans les classes, il sera accompagné d’un livret pédagogique et d’« exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personnes du même sexe ».

Cette intrusion dans l’intimité et la conscience de si jeunes enfants, au mépris du respect qui leur est dû et sans égard pour la responsabilité éducative de leurs parents, ressemble fort à un conditionnement. Elle n’est pas légitime au regard des obligations de service public de l’Éducation nationale. Elle est grave au regard de l’atteinte portée aux droits et devoirs des familles.

Deuxième atteinte : les élus lycéens du Conseil académique de la vie lycéenne de Paris ont organisé jusqu’au 15 janvier un concours contre les discriminations dont l’affiche indiquait clairement une similitude entre couple homosexuel et couple hétérosexuel. Sous couvert de lutte contre les discriminations, ces initiatives manifestent en réalité une volonté affirmée de promouvoir l’homosexualité dans les établissements scolaires, au mépris du respect de l'enfant, et à des âges cruciaux pour son développement.

Rappelons que le Québec a également décidé qu'une nouvelle priorité s'imposait qui devait mobiliser neuf ministères, non pas la lutte contre l'ignorance, les mauvais résultats scolaires, l'éducation économique, le piètre état du français, non : la lutte contre l'homophobie.

Mise à jour : Le site de gauche Rue89 (fondé par des anciens de Libération) s'inquiète d'un rétropédalage de l'Éducation nationale sur ce dossier.







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