mardi 11 mai 2010

Table ronde sur le matériel pédagogique ECR

Jeudi soir, Catherine Lachaussée de Radio-Canada a animé, au Musée de la civilisation de Québec, une table ronde sur le cours d'éthique et culture religieuse sur le thème « Quels outils pédagogiques ? »

Les panélistes étaient Carole Couture, directrice du Bureau d'approbation du matériel didactique au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (accompagnée de Chantal Rainville, responsable du dossier), Roger Girard, ex-enseignant et chercheur en éducation, et Simon Mathias Poulin, enseignant au programme international à l'école secondaire de Rochebelle.

Carole Couture du BAMD

Madame Couture, une jeune dame dans la trentaine aux longs cheveux noirs, a longuement expliqué le processus d'approbation du matériel didactique qui passe par son bureau.

Le but de son exposé était évident : montrer le sérieux du processus, garant selon elle de la qualité des manuels. Trois enseignants valident le contenu pédagogique des manuels, huit experts religieux le contenu religieux, un expert le contenu éthique et le dialogue, puis les aspects socioculturels du manuel sont validés (est-il politiquement correct, fémi­niste, multi­cul­turel ?) et, enfin, on inspecte son aspect publicitaire et matériel (qualité de la reliure, de l'impression, etc.)

Madame Couture était très fière de ce que presque aucun manuel ne fût approuvé dans son état initial, les éditeurs étaient « impressionnés » par le rapport d'analyse que produisait le BAMD. Rapport qui aboutissait à une série de modifications que les maisons d'édition « exemplaires », elles aussi, devaient apporter à leurs manuels. Parfois, des chapitres complets devaient être réécrits.

Parmi les changements fréquemment demandés dans les manuels ECR :
  1. la proportion accordée à chaque tradition religieuse ;

  2. avoir autant d'éthique que de tradition religieuse ;

  3. corrections à apporter à des erreurs de fait (liste très longue souvent) ;

  4. s'assurer de l'approche culturelle de la religion ;

  5. adopter une approche éthique [dans le sens particulier de ce mot que lui attribue le MELS] et non morale ;
Madame Couture a de nouveau insisté sur l'analyse détaillée et rigoureuse qui caractérisait le processus d'approbation. La ministre encourageait l'utilisation des manuels plutôt que le matériel non approuvé comme les cahiers d'exercices.

Des guides destinés aux enseignants qui accompagnent les manuels de chaque collection seront bientôt approuvés, ils comprendront des corrections à apporter aux manuels et préciseront ou rappelleront la posture correcte à adopter pour les enseignants.

Roger Girard

Roger Girard, ex-enseignant et chercheur en éducation, a ensuite pris la parole, « à titre personnel » a-t-il insisté.

Le début de l'intervention de M. Girard était théorique et un peu décousu. M. Girard parlant sans notes et sans PowerPoint contrairement à Mme Couture. Laquelle fonctionnaire s'impatientait d'ailleurs, la langue dans la joue.

Enfin, à l'instigation de Catherine Lachaussée, la modératrice, M. Girard a rappelé les principales critiques qui avaient été faites sur les manuels :
  1. celles de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec ;

  2. celles de la Table de concertation protestante en éducation [qui incidemment ne regroupe pas les églises évangéliques opposées au cours ECR] ;

  3. celles de ce carnet.
Inutile de revenir sur ces critiques, on les trouvera principalement ici et .

Remarquons que M. Girard ne revient pas sur les critiques des manuels du philosophe et théologien Guy Durand, celle de la sociologue Joëlle Quérin sur le multiculturalisme, et celle de la présidente du Mouvement laïque québécois.

M. Girard a conclu en rappelant que le matériel pédagogique n'était qu'un instrument pédagogique et que le rôle de l'enseignant était déterminant en classe.

Simon Poulin

Vint ensuite le tour de Simon Poulin un jeune enseignant qui avait servi de conseiller pour le ministère et qui voulait témoigner de trois années de formation qu'ils avaient données.

Simon Poulin est un disciple convaincu du cours d'ECR, pour lui ce programme « permettra d'arriver dans une société plus ouverte d'ici quelques années. » M. Poulin n'a pas précisé plus ouverte sur quoi.

La contribution de M. Poulin était intéressante par sa franchise. Nous énumérerons ici quelques-unes des leçons qu'il a tirées ces trois dernières années :
  • les enseignants n'ont reçu que 2 ou 3 jours de formation alors qu'il y aurait dû en avoir 10 à 20.

  • L'année 2008 a été difficile en ECR.

  • Les enseignants n'ont pas reçu assez de formation en « renouveau pédagogique  » (à savoir le socio­cons­truc­tivisme radical, l'approche par compétences).

  • Devant les attaques des groupes qui critiquent le programme ECR plutôt de tenter de l'améliorer, les gens ne veulent pas s'approprier ce programme, ils hésitent.

  • Ce cours est plus « rigoureux » que l'ancien cours de morale.

  • Plusieurs enseignants de l'ancien cours de religion ont arrêté d'enseigner ou ont pris une année sabbatique plutôt que de donner le cours ECR.

  • Au primaire, ECR est la 7e matière pour le titulaire, on n'a pas de temps, « beaucoup, beaucoup, beaucoup » la laissent tomber.

  • Ailleurs, les écoles et les commissions scolaires ne donnent pas assez de temps d'appropriation aux enseignants.

  • Heureusement que l'on a le BAMD. À ce moment, Carole Couture, directrice dudit BAMD, rougit et paraît tout émoustillée.

  • De nombreux enseignants auraient voulu plus de matériel clé en main, certaines collections de manuels comme Tête-à-tête (éditions du Grand-Duc) illustrent de nombreux points de vue, mais contiennent peu d'encadrement pédagogique.

  • Il existe des erreurs de fait dans les manuels, M. Poulin semble chagriné qu'un nénufar illustre la fleur de lotus, or c'est totalement différent, etc.

  • Certains récits sont sans queue ni tête : on décrit le récit de Noé en commençant ex abrupto avec le Déluge, sans expliquer la raison de celui-ci et on n'explique pas l'arc-en-ciel à la fin (signe de l'Alliance). Les enseignants sans formation seront déroutés.

  • Au secondaire, plusieurs enseignants se plaignent du caractère trop intellectuel du matériel pédagogique, il n'opère pas assez au niveau de l'affectif. Le contenu est froid. Les enseignants et les élèves délaissent le matériel.

  • Il y a eu des écarts de la part de professeurs moins motivés, un certain laisser-aller, on a montré en classe des films inappropriés. Pourquoi ? Parce que les enseignants se trouvaient dans une situation de survie avec des élèves non intéressés.

  • Malheureusement, il y a eu des coupures dans la formation ECR depuis 2009.

  • Les guides destinés aux enseignants sont coûteux (400-500 $ pièce). En outre, les écoles qui n'ont les manuels qu'à l'essai pour l'instant ne savent pas encore quels guides acheter.

  • Sans guide, les enseignants interprètent les manuels à leur façon.

  • Il n'y a assez d'argent que pour un manuel par élève en classe. L'élève ne peut donc pas l'emmener à la maison pour le lire. Les enseignants se tournent donc vers des cahiers d'ECR non approuvés de moindre qualité.

  • Il est également démotivant de devoir enseigner ECR à des classes plus âgées alors qu'ils n'ont pas les bases, le cours ECR ayant introduit brusquement en 2008 pour toutes les cohortes. Les élèves manquent donc souvent de bases et il faut utiliser du matériel du primaire avec des élèves du secondaire pour combler ces lacunes.

  • La conclusion de M. Poulin fut pour le moins paradoxale quand on se souvient de son éloge appuyé en faveur du BAMD : pour M. Poulin le meilleur matériel pédagogique en ECR est le programme officiel d'ECR ! Oui, ces deux documents répétitifs et abscons : primaire et secondaire.
Échanges et Période des questions

La période interactive de la table ronde a commencé par une intervention de M. Girard qui a rappelé un scandale des manuels scolaires des années 50 apparemment publiés par des congrégations religieuses. Il a ajouté cette remarque troublante aux sujets de ces congrégations : « Comme s'ils en avaient le droit » de publier des manuels. On comprend que, pour M. Girard, c'est l'État — à vrai dire quelques fonctionnaires et experts fantomatiques — qui doit décider quels sont les bons manuels, pas un genre de marché où les écoles ou des associations d'écoles décident d'acheter ce qu'elles considèrent comme de bons manuels. Le monopole, d'État ici, garantirait la qualité...

Opacité du processus d'approbation

Peu après, un membre du public a demandé qui étaient ces experts qui révisaient les manuels et décidaient des modifications obligatoires qui devaient y être apportées. Leurs noms sont confidentiels a déclaré en substance Mme Couture, c'est notre politique. Ce manque de transparence, cette opacité n'a pas eu l'heur de convaincre celui qui avait posé la question. On se rappellera une islamiste radicale, Mme Najat Boughaba, qui apprenait à ses lecteurs qu'on lui avait également donné l'occasion de répondre à un questionnaire pour évaluer trois manuels du cours d'éthique et de culture religieuse et qu'elle a remis au ministère de l'Éducation une série de recommandations « en tant que pédagogue » !

Le manque de transparence ne s'arrête pas là :
  1. On ne connaît pas les corrections « socioculturelles » exigées par le BAMD, à savoir les changements demandés non pour corriger des faits, mais rendre les manuels conformes aux diktats politiquement corrects du « Politburo » comme l'appelleraient certains éditeurs.

  2. On ne connaît pas plus les raisons « idéologiques » qui font que certains sujets sont tus : pourquoi ne parle-t-on pas des raisons du Déluge... ? Comme on l'apprendra ci-dessous « un expert » a décidé qu'ils valaient mieux que les manuels n'en parlent pas. Savoir qu'on ne veut pas en parler est pourtant révélateur, c'est par accident qu'on l'a appris lors de cette table ronde.

  3. On ne connaît pas pour le BAMD la proportion accordée dans un manuel à chaque tradition religieuse.

  4. Le BAMD ne publie pas les erreurs constatées dans les manuels après l'approbation de ceux-ci. Ils sont silencieusement corrigés lors d'éditions ultérieures de ces manuels ou ces erreurs sont relevées dans les guides destinés aux enseignants, mais ils sont très coûteux comme on l'a vu ci-dessus. Un membre du public a d'ailleurs suggéré que ces errata soient plutôt rendus publics sur le site internet du BAMD pour que tous en profitent.

Réponse aux évêques et aux protestants « progressistes »

Mme Couture a commencé par dire avec une satisfaction affichée que le dossier des évêques catholiques était fermé, qu'on avait répondu à leurs inquiétudes.

Mme Couture a ensuite affirmé que leur critique se basait en partie sur du matériel non approuvé, ce qu'a récusé un membre du public qui avait rencontré des évêques à ce sujet. D'ailleurs, la ministre Courchesne dans sa réponse (évasive) aux évêques le rappelle : les évêques ne parlaient dans leur lettre de septembre 2009 que des manuels approuvés pour le primaire. Mme Couture s'est alors repliée sur une autre explication : les évêques n'avaient pas nommé chacun des manuels analysés...

Qu'est-ce que prédominance du christianisme signifie ?

Une personne présente dans la salle a alors demandé de chiffrer en termes de pourcentage la prédominance que devait avoir le christianisme dans les manuels.

Mme Rainville a refusé de donner un chiffre se contentant de relire les prescriptions du programme :
« le christianisme (le catholicisme et le protestantisme) est traité tout au long de chaque année d’un cycle  ;
le judaïsme et les spiritualités des peuples autochtones sont traités à plusieurs reprises, chaque année d’un cycle ;
etc. »
Le membre du public au micro a soulevé que l'orthodoxie était la grande oubliée dans cette liste et puis « En quoi ces prescriptions empêcheraient-elles que le christianisme ne corresponde qu'à une minorité importante du contenu des manuels ? » de demander la personne de l'assistance. Rappelons que M. Bergevin à Valcourt avait fait comprendre que prédominance pouvait signifier la partie la plus grande prise individuellement et pas nécessairement la majorité absolue.

Ah, mais le BAMD ne compte pas uniquement le nombre de pages de répondre Mme Rainville. Il se penche sur le temps alloué à chaque tradition... Comment ? En comptant les pages, le nombre de questions par tradition ? Mystère et boule de gomme. Mme Rainville ne peut que dire que le BAMD prend « tout » en compte. « Que signifie tout ? » de demander son contradicteur quand on approuve des manuels sans savoir ce qui se passera en classe ? Et puis comment expliquer qu'on trouve des manuels avec un peu plus de 30 % du contenu de culture religieuse réservé au christianisme de demander cet empêcheur-de-fonctionnariser-en-rond ? Les évêques catholiques et les protestants de la TCPE ont d'ailleurs dit la même chose en substance. Pas de réponse, mais de simples moues désapprobatrices.

Avant de se rasseoir, le mal pensant au micro a accusé le BAMD et le MELS de vouloir noyer le poisson et d'induire les gens en erreur en répétant la litanie des vagues prescriptions (« le christianisme est traité tout au long de chaque année d’un cycle, le judaïsme et les spiritualités des peuples autochtones, etc. ») chaque fois qu'on aborde ce sujet. Pourquoi le MELS refuse-t-il de dire clairement que prédominant ne signifie en rien majoritaire quand on parle du contenu du cours ECR ?

352 millions pour les manuels de la réforme pédagogique

Madame Couture a indiqué que 352 millions avaient été dégagés pour l'achat de manuels conformes à la réforme pédagogique. Voilà de juteux contrats pour l'édition québécoise.

Le milieu lassé par la polémique

Selon M. Poulin, le milieu est lassé des polémiques qui entourent le cours ECR. Toujours selon cet éducateur, le cours ECR serait le fruit d'un consensus... On se demande bien parmi qui. M. Poulin s'est ensuite quelque peu emporté en déclarant qu'après onze ans les élèves connaîtraient tout du phénomène religieux. Excusez du peu. Ceci alors que plusieurs architectes du cours ont clairement dit que le programme n'était pas à visée encyclopédique...

Où l'on parle de ce carnet

Mme Rainville a brièvement abordé les critiques de manuels exposées par Pour une école libre. De manière peu convaincante. Les critiques auraient été passées aux experts confidentiels du BAMD et ils auraient déclaré que les manuels étaient corrects... Euh, pourtant certaines critiques portent sur des erreurs de fait évidentes... On n'en a pas appris plus.

Erreurs fréquentes

Plusieurs intervenants ont relevé des erreurs manifestes dans des manuels : mauvaise description de ce qu'est une cathédrale, une basilique, des erreurs sur des calendriers, quand les camps de concentration ont été inventés.

Est-ce que cela n'indique pas des faiblesses dans le processus opaque d'approbation ?

Les faits sont-ils moins importants que les aspects « socioculturels » politiquement corrects ? (Il n'y a aucun historien dans la liste d'experts par exemple, mais bien une cellule qui s'assure que les manuels respectent les canons graphiques et lexicaux du multiculturalisme et du féminisme.)

Arche de Noé, pas de péché...

On se rappellera que M. Poulin s'était demandé pourquoi on ne parlait pas des causes du Déluge dans un manuel ECR. Un membre de l'assistance, ayant observé la même chose, a voulu connaître la réponse de Mme Rainville qui avait fait un fugitif commentaire à ce sujet.

Pourquoi ne parlait-on donc pas des causes du Déluge ? Parce qu'un de nos experts nous a dit qu'il valait mieux ne pas le faire de répondre évasivement Mme Rainville.

Une autre question a fusé : serait-ce parce qu'on ne parle pas du péché dans les manuels ECR ? Où parle-t-on d'ailleurs du péché dans le programme ECR ? Mme Rainville de conjecturer à la fin du secondaire. On demande pourquoi si tard ? Pas de réponse.

Mais on insiste sur l'autonomie dès six ans...

Par contre, s'interroge un membre de l'assistance, on insiste dès le primaire sur l'autonomie. Pourquoi ? Mme Rainville tente de répondre en disant que le terme d'autonomie n'est au programme qu'à la fin du secondaire. Sans doute voulait-elle dire l'étude du terme de manière explicite, car le programme du primaire mentionne cette notion dès la première année :
« Du début du premier cycle à la fin du troisième cycle [du primaire], […] l’élève gère ses apprentissages avec de plus en plus d’autonomie »

(Programme ECR du primaire, p. 316)

Sur l'insistance placée sur l'autonomie, voir ici.

Comme le rappelle Marc Chevrier dans Par-delà l'école-machine, « Pour mettre en chantier leur projet d’autonomie radicale, les sciences de l’éducation opèrent un déplacement sémantique en substituant à la « transmission des connaissances » l’autodéveloppement des compétences. Ce glissement sémantique n’est pas innocent. Les connaissances connotent justement l’idée d’un ensemble de vérités, de propositions, de règles, de résultats établis, qui précèdent l’enfant, accumulés par le travail anonyme des siècles. Les connaissances renvoient à tout ce qui n’est pas soi, en dehors de sa subjectivité, et qui a été soumis à la vérification permanente des esprits critiques. Pour la vision radicale de l’autonomie, c’est trop. C’est un rappel fastidieux de tout ce que l’enfant devra apprendre en dépit de ses envies et de ses besoins immédiats. »

Confrontée au fait que l'on peut mettre en œuvre une notion comme l'autonomie avant d'en faire un objet d'étude explicite et se pencher sur le terme d'autonomie en lui-même en classe, Mme Rainville ne comprenait pas. La réponse est venue de l'assistance où une série de fonctionnaires occupait apparemment une rangée de sièges : l'éthique ce serait l'apprentissage de l'autonomie. « Dès six ans ? » a demandé la personne qui avait lancé le débat. « Pas de péché, mais l'autonomie dès six ans, c'est intéressant » a-t-il conclu alors que la modératrice rappelait que le thème de la table ronde était le matériel pédagogique et non le programme.

Tout cela évoque fortement le pélagianisme : une des premières hérésies chrétiennes qui insistait sur la puissance du libre arbitre de l'homme, l'autonomie et niait la nécessité de la grâce et le péché originel.

Le matériel des CS

Les panélistes ont enfin rappelé le travail des commissions scolaires qui produisent aussi des leçons (des SAÉ). Elles ne sont pas approuvées par le BAMD, mais leur rédaction est supervisée par les directions générales des commissions scolaires et des formateurs du Monopole de l'Éducation du Québec (MELS).

La table ronde s'est rapidement conclue après cela. La modératrice a annoncé que c'était la fin de cette série de conférences sur le programme ECR et qu'on songeait à un autre cycle de conférences sur le programme ECR pour l'année prochaine.

5 commentaires:

Loulouanthropo a dit…

Merci très instructif.

Anonyme a dit…

Il faut vraiment insister pour avoir accès aux rapports qu'émet ce BAMD quand il analyse des manuels.

Peut-être par des procédures d'accès à l'information...

Marcel a dit…

Merci, à bien y penser c'est en effet sans doute un cours hérétique.

Marianne Leblanc a dit…

Très instructif on voit bien ce que nous cache ici les grands médias :

1) la nature idéologique de ce ministère (le monopole comme vous dites) de l'Éducation.

2) Les dérapages et gros ennuis qui ont accompagné l'imposition du cours ECR. Il ne faut surtout pas compter sur Radio-Canada pour enquêter (tous ses reportages étaient merveilleux de propagande joyeuse et soviétique : les enfants tous heureux, les prof tous ouverts et compétents, etc.).

Continuez le bon travail, on les aura. Les gens en ont assez.

Comme disait Churchill « Keep buggering them on ! »

Mouton enragé a dit…

Citoyen, divers, moutontribuable.
Tout va bien.