La Presse rapporte que « Exaspérés par le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE), qu'ils jugent trop difficile, de futurs enseignants québécois ont créé une page Facebook où ils divulguent plusieurs questions de cette épreuve censée être secrète.
À peine 25 % des étudiants au baccalauréat en enseignement réussissent du premier coup le TECFEE. Pour obtenir un brevet d'enseignement, il faut avoir au moins 70 % à cet examen. Avec la page Facebook, les étudiants espèrent « créer une banque de mots pour avoir une bonne note dans la partie vocabulaire » du test. Cette initiative est une épine au pied du ministère de l'Éducation, qui protégeait jusqu'ici jalousement le contenu de cette épreuve. »
Obligatoire depuis l'automne dernier, le TECFEE est composé de deux parties: l'une demande la rédaction d'un texte de 350 mots, et l'autre comprend 60 questions portant sur la syntaxe, la ponctuation, la grammaire et le vocabulaire. C'est cette dernière partie qui fait particulièrement rager les étudiants.
Sébastien étudie pour enseigner au secondaire. Il n'a réussi le TECFEE qu'à sa troisième tentative, après avoir échoué chaque fois à la section « vocabulaire ». « Cet examen, c'est n'importe quoi. On n'évalue pas les compétences en français des futurs profs, dit-il. Dans un de mes examens, on m'a demandé de définir épater le bourgeois et les chiens aboient, la caravane passe. On n'utilisera jamais ces expressions dans notre pratique !» C'est peut-être cette pauvreté de vocabulaire dans la pratique qui est le plus inquiétant...
À peine 25 % des étudiants au baccalauréat en enseignement réussissent du premier coup le TECFEE. Pour obtenir un brevet d'enseignement, il faut avoir au moins 70 % à cet examen. Avec la page Facebook, les étudiants espèrent « créer une banque de mots pour avoir une bonne note dans la partie vocabulaire » du test. Cette initiative est une épine au pied du ministère de l'Éducation, qui protégeait jusqu'ici jalousement le contenu de cette épreuve. »
Obligatoire depuis l'automne dernier, le TECFEE est composé de deux parties: l'une demande la rédaction d'un texte de 350 mots, et l'autre comprend 60 questions portant sur la syntaxe, la ponctuation, la grammaire et le vocabulaire. C'est cette dernière partie qui fait particulièrement rager les étudiants.
Sébastien étudie pour enseigner au secondaire. Il n'a réussi le TECFEE qu'à sa troisième tentative, après avoir échoué chaque fois à la section « vocabulaire ». « Cet examen, c'est n'importe quoi. On n'évalue pas les compétences en français des futurs profs, dit-il. Dans un de mes examens, on m'a demandé de définir épater le bourgeois et les chiens aboient, la caravane passe. On n'utilisera jamais ces expressions dans notre pratique !» C'est peut-être cette pauvreté de vocabulaire dans la pratique qui est le plus inquiétant...
L'adresse du groupe Facebook :
http://www.facebook.com/group.php?gid=120693951285015&ref=search#!/group.php?gid=120693951285015&v=wall
Extraits du babillard :
Reportage de Radio-Canada sur la question avec la présidente de l'Association québécoise des professeurs de français, Suzanne Richard.
Entrevue de Mme Pascale Lefrançois, professeure agrégée au département de didactique de l'Université de Montréal, par Michel Desautels.
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1 commentaire:
C'est aberrant. Je ne comprends vraiment comment il est possible que de telles nullités puissent enseigner à nos enfants. Après ils se demandent pourquoi ceux-ci ne les respectent pas.
À quand un meilleur salaire pour les enseignants et un contingentement au programme?
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