dimanche 19 décembre 2010

« Les chiens du gouvernement québécois vont surveiller la religion dans les garderies »

Extraits du blogue du Québécois libre où Martin Masse se penche sur la future police religieuse dans les garderies :

Au 20e siècle, l'un des principaux objectifs des États totalitaires a été d'éliminer les religions conventionnelles dans les écoles pour les remplacer par leurs propres dogmes officiels, fondés sur l'étatisme, la vénération des leaders et des théories bizarres comme le communisme et le fascisme justifiant leur pouvoir.

Sniffingdog Au 21e siècle, l'État totalitaire soft du Québec fait la même chose. Nous avons eu, en l'espace de quelques années, l'abolition des commissions scolaires confessionnelles et le remplacement des cours de religion dans les écoles par un cours d'endoctrinement au multiculturalisme et à la bien-pensance féministe et gauchiste.

On apprend ces derniers jours que la croisade antireligieuse s'étend. Le gouvernement provincial s'apprête en effet à éradiquer la religion dans les Centres de la petite enfance et les garderies subventionnées. L'État a, depuis une douzaine d'années, nationalisé l'ancien système de garderies libres qui existait et créé une nouvelle classe de fonctionnaires syndiqués pour s'occuper des enfants. Non content d'embrigader les enfants de 5 à 22 ans dans ses institutions primaires, secondaires, collégiales et universitaires, il vise maintenant à le faire à partir du berceau.

[...]

Chaque nouvelle extension du pouvoir de contrôle étatique s'accompagne évidemment de la création d'un nouveau bras armé pour imposer les nouvelles règles et sanctionner les récalcitrants. «À cette fin, le ministère est en train de procéder à l'embauche d'une quarantaine d'inspecteurs, qui s'ajouteront aux 18 déjà en fonction. Ils recevront tous une formation spéciale destinée à les rendre aptes à déceler les manquements à la directive.»

Ces chiens renifleurs se promèneront donc dans les garderies pour aller intimider tout le monde, vérifier si l'on permet à un enfant de dessiner un ange ou si on parle trop d'Allah pendant la période du Ramadan. En arrondissant les coûts de cette brigade à 100 000 $ par année en salaires, avantages sociaux, formation, déplacement et autres dépenses pour chaque molosse, ça fait 4 millions $ de plus par année que Québec dépensera pour empêcher les bambins d'être influencés par les croyances de leurs parents pendant que l'État s'occupe d'eux. Voilà sans doute une autre « fonction essentielle » de l'État qui en vaut le coût pour tous nos amis étatistes.

L'État n'aime pas la compétition. Les doctrines qui font découler la morale et le sens de la vie d'une autre source que les diktats des politiciens et des bureaucrates sont une menace à l'autorité de ceux-ci. Et plus un régime politique est autoritaire, plus il a tendance à brimer la liberté de croyance et à imposer ses propres dogmes. C'est une tendance qui s'observe depuis des siècles. Qu'on adhère à une religion spécifique, qu'on soit panthéiste, agnostique ou athée, nous sommes tous menacés par cette nouvelle offense étatiste.

Voir aussi

Le gouvernement québécois ne veut plus de religion dans les garderies communautaires

Garderies québécoises : un enfant sur 6 déprimé ou anxieux

Maternelle publique et gratuite : sans effet sur les résultats au primaire




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

3 commentaires:

Julie de la Rivière a dit…

Madame James,

J’habite en région et je pourrais dire que presque tous les enfants ici sont Chrétiens. Ceci se reflète non seulement dans la vie privée mais aussi dans la vie publique de nos villages.


Si un service de garde subventionné choisi, malgré vos nouvelles lois, de continuer de raconter l’histoire de la nativité, à la demande des parents, dans le temps de Noel?

Et s’ils continuent de chanter quelques chansons dans la chorale du village
(à l’église) pour Noel et d’assister à un spectacle préparé par l’association de l’âge d’or ou le curé, déguisée en Saint Nicolas, raconte la vraie histoire de Noel? Et si, à la demande des parents, nous remercions le petit Jésus avant la collation, est-ce aussi passible d’une intervention de vos agents pour mettre un frein à ces activités criminelles?


Comment votre gouvernement compte il sévir devant ces actes de dissidence?


Est-ce que vous me dites, que pour profiter de la liberté de conscience, les parents devront payer en double leurs services, en finançant d’un coté des services publics qui ne respectent pas leurs droits fondamentaux et de l’autre un service privé?


Je demande tout ça madame, en tant que personne qui a beaucoup de respect pour les gens de toutes convictions et qui croit fermement que le respect de la diversité commence par le respect des individus et le respect d’une diversité d’institutions pour que chacun puisse s’associer selon ses propres choix.


S’il est vrai qu’il fallait faire la séparation entre l’église et l’état, il est maintenant temps de séparer l’éducation et l’état à mon humble avis.


Soyez honnêtes, qui sont les extrémistes visés par cette loi? Pourquoi brimer les droits et libertés de tous les citoyens au lieu d’intervenir la ou c’est nécessaire? J’exige la liberté de choisir l’éducation de mes enfants parmi une diversité de modèles sans être économiquement désavantagée.

Julie de la Rivière a dit…

suite...
Dans un pays libre Madame James, le fait que l'état aie
le monopole d'un service essentiel n'enlève pas les droits fondamentaux que sont la liberté de conscience, la liberté d'assocation ainsi que le rôle premier des parents de choisir une éducation pour leurs enfants cohérent et qui répond à leurs attentes et non à celles des idéologies des spécialistes et à la mode du temps.

Extrait du programme:
Le programme éducatif devrait
également stimuler la création d’outils d’intervention et de
formation, en plus d’inspirer l’élaboration d’un
programme éducatif et d’un programme d’activités
propres à chaque service de garde et basés sur les
CROYANCES ET CONVICTIONS de chacun.
http://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/publication/Documents/programme_educatif.pdf

Le choix des familles, vraiement?

La loi que vous venez d'appuyer madame, est anti-démocratique, le contraire du liberalisme classique, vous optez pour une approche communiste finalement.

Le vrai liberal, opterait plutot la decentralisation et le plus de choix possible pour le citoyen.

Anonyme a dit…

Hé bien sera temps que le monde se réveil enfin. Le québec est devenue un état policier de toute évidence et nos enfants nous appartiennent de moins en moins ...
Que faire ??? Les manifestations ne donnent plus rien depuis belle lurette. Les gouvernements sont désensibilisés aux manifestations tant ils en ont vue. ... vite des idées pour reprendre nos droit !!! Et l'école est supposé être un lieu d'instruction point à la ligne. L'éducation sa revient aux parents.